Tuesday, April 14, 2020

Chapitre 64


L’unité et le néant finissent ensemble l’un dans l’autre

« SVP Expliquez plus en détail. »
….  « il fait un sourire paisible »



Le Taekwondo est comme une sorte de conversation. Son mouvement de base est un mot, comme le poomsae est une phrase, alors que le kyorugi est un dialogue. Cependant, il existe une différence entre le dialogue normal et celui du Taekwondo, qui véhicule aucune fausseté et qui ne fait aucune distinction entre les questions et les réponses relatives à cette unité. Comment cela est-il possible ?

Comme nous l’avons vu précédemment, le Taekwondo est essentiellement l’habilité de tuer l’homme, ce qui est aux frontière de la vie et de la mort, i.e. les frontière de la vie quotidienne. Un des éléments essentiel et fondamental du Taekwondo est qu’il vit dans l’opposition, particulièrement face à une confrontation extrême avec l’existence. Cette extrême confrontation nous mène à l’endroit où la vie rencontre la mort directement. À cet endroit, vous pouvez voir l’ensemble des choses se rassembler en un moment dans un amas, puis y voir la vérité évidente. Ainsi, le Taekwondo nous révèle la vérité de la vie. Il est plus facile d’identifier les vrais bénévoles lorsque tout le monde s’esquive. De la même manière, vous pouvez trouver dans la force de la vérité ce qui caractérise la personne qui peut protéger les autres d’un danger sérieux qui émerge, plutôt que dans la sécurité.

Comment peut-il y avoir fausseté ? Il peut y avoir fausseté parce que la pensée diffère dans le monde, que les mots diffèrent des choses et que les intentions de l’un diffère de ses propres agissements. La distinction qui les produit génère également des faussetés.

Cependant, le dialogue du Taekwondo représente la réalité. L’intention ne se montre que comme rien d’autre qu’une intention, et la succession de chacune ne fait qu’une. En fait, il n’y a pas de distinction, qui est la maison des faussetés. Le Taekwondo ne peut s’exprimer par des mots par sa vérité qui surpasse la distinction, puisque les mots sont le reflets de la distinction qu’ils reflètent. Contrairement, la vérité du Taekwondo ne peut s’exprimer par des mots et se livre par l’esprit à l’esprit.

Lorsque vous surpassez la distinction des choses, vous détruisez la distinction qui existe entre votre esprit et celui de votre adversaire. L’éthique et l’égalité humaine s’harmonisent entre les deux esprits. Et la relation qui existe entre les deux esprits s’étend à l’intérieur du Taekwondo et dans tous les aspects de la vie. Ainsi, ceux qui ne peuvent respecter leurs parents à travers la vérité, ne peuvent connaître l’ultime Taekwondo, ceux qui ne peuvent respecter leur maître en Taekwondo ne peuvent commencer à apprendre le Taekwondo, ceux qui n’aime pas leurs amis ne sont jamais en mesure de bien utiliser le Taekwondo, ceux qui ne servent pas leurs aïeux ne connaîtront jamais les valeurs du Taekwondo, et ceux qui ne chérissent pas leur pays ne pourront jamais trouver le Taekwondo en eux.

Qu’est-ce que tout cela signifie ? Il faut surmonter l’illusion générée par l’intention et la distinction, transcender à l’intérieur de la vie, et de cette façon, comprendre l’ultime cohérence entre la distinction et la non-distinction, et comprendre la différence entre initié quelque chose et suivre les changements de la nature. Le Taekwondoïste qui réalise cette vérité, conçoit que connaître quelque chose n’est pas vraiment différent de ne pas le connaître, et que tout est un recommencement. Il ne peut y avoir de fin.

Chapitre 63


La vérité en Taekwondo est vraie et forte



Le Taekwondo s’imprègne en moi par l’entraînement et il s’imprègne dans ma vie par moi. Au contraire, je suis le résultat de l’ensemble de mes expériences de vie où je détermine le momentum du Taekwondo. Le Taekwondo est à la fois une partie et une façon de vivre. Ainsi, le moment où je fais face à mon adversaire fait également partie de ma vie courante, qui est encoure un fois un moment condensé dans un instant. Rien ne sépare le moment de l’éternité.

Le Taekwondo et la vie s’imprègne l’un de l’autre afin de supprimer les distinctions comme dans l’origine de toute chose. Au début, chaque pensée naît de l’action, l’intention et l’agissement, et est composée de mots et de logique. Les mots et la logiques contiennent toujours des noms qui inévitablement créer des distinctions entre les choses. C’est là que ce trouve la limite des noms et de la logique. Cette distinction brise l’harmonie, l’harmonie parfaite qui règne entre vous et le monde. La vérité qui enferme le vrai visage des choses doit surpasser ces distinctions, et est au-dessus des mots. Les mots ne sont que des outils.

Le TAEKWONDO plonge dans l’être humain sans se préoccupé des mots. Il ne fait aucune distinction de ci et de ça. Le Taekwondoïste ne fait pas face à un monde de mots, entre à l’intérieur et le chevauche. Il rencontre et touche l’être originel. Ainsi, il accepte les choses telles quelles sont. Conséquemment, la vérité ultime du Taekwondo ne peut qu’être ressentie et expérimentée, mais elle ne peut être dite ou analysée complètement. La vérité en Taekwondo surpasse la distinction, ne peut être expliquée par des mots et est transmise d’esprit à esprit.

L’attachement et négations doivent être abandonnés si l’on veut briser le mur qui sépare l’esprit qui accepte tout avec impartialité. De cette façon, tout attachement et négations se supprimerons ensembles. Ceci correspond à l‘abandon total de vous même, afin de faire du Taekwondo. Quel vice peut exister dans cet état ? C’est pourquoi il est impossible qu’un homme vicieux puisse survivre dans une telle situation, comme le démontrent les anecdotes. Le vice représente un attachement ou un avarisme trivial, donc un contradiction confuse dans un esprit fermé. La vérité doit être forte. Ainsi, s’il y a une vérité ultime, elle doit être à la fois juste et forte à la fois. Ainsi va la vérité en Taekwondo. Le Taekwondo par lui-même est partie de la vie originelle.

Chapitre 62


Voir le monde, même à travers une feuille qui tombe



Comment doit-on vivre ? Tous les doutes qu’un homme rencontrent sur le droit chemin partent et reviennent à cette question. Et cette question demeure son compagnon durant toute sa vie. Des attitudes humaines basées sur un système cohérent ou un concept cohérent à cette question représente les « valeurs conceptuelles » .

Le Taekwondo est si étroitement relié à la vie qu’il procure un bonne valeur conceptuelle au Taekwondoïste, chose qu’il obtient par la transcendance de la tension continuelle qui existe entre lui et son adversaire. Alors que l’homme peut gérer sa vie sans même en prendre connaissance, le Taekwondoïste côtoie sérieusement les frontières de la vie, parce qu’il veut vivre une vie plus lumineuse. D’une part, Il admet que son adversaire est meilleur que lui sur bien des points, et d’un autre côté, il cherche continuellement les faufilages possibles à travers les points morts que laissent paraîtrent les mouvements parfaits de l’adversaire, pour finalement le contrôler en se protégeant. Ceci n’est possible qu’avec une pensée positive qui voit dans le plaisir les situations douloureusement difficiles, en admettant que l’on peut trouver des étoiles scintillantes dans le noir et par l’esprit créatif, découvrir les possibilités infinies qui résident dans les petites choses. Ceci est la valeur conceptuelle du Taekwondoïste.

La valeur conceptuelle que l’on développe en Taekwondo peut couvrir toutes les vertus. Il ne peut y avoir aucune fausseté dans le fait de plonger dans la vie elle-même avant de prendre conscience de sa pleine affirmation et compréhension, qui inclus de toute manière la vérité. Ainsi, la fondation de l’étique vient de cette tournure vers la splendeur, lorsque sont trouvées les possibilités infinies dans les plus infimes allusions qui se présentent, et qu’elles sont exploitées par un homme qui a une pensée positive. Cette valeur conceptuelle du Taekwondoïste devient en harmonie lorsque l’action et la cognition, qui sont le processus de la vie, ne sont influencées par aucune pensée, de façon que vous ressentiez la beauté, qui tend inéluctablement vers l’art. Comprendre cela peut vous ouvrir les portes de la transcendance.

Certains diront que ceci n’est que de la sophistication, mais chercher les mots ne peut que nous faire perdre la réalité. Il en va de même pour le Taekwondo et la Vie. La signification ultime d’un mot n’appartient pas à ce mot lui-même. Le doigt qui pointe la lune n’a pas de lune. L’ultime signification d’un mot est le chemin qu’il trace vers sa vrai signification. Lorsqu’un doigt pointe vers la lune, vous devriez regarder la lune. Dans la même ordre d’idée, même si nous parlons ici de combat avec des mots, il ne s’agit pas de vous aidez à combattre les autres, mais de vous guider sur votre propre voie. À ce moment ci, parler du combat correspond au doigt et votre propre voie correspond à la lune. Lorsque quelqu’un veut parler du TAEKWONDO, il ne peut vraiment que parler de la bonne voie à suivre.

Puisque le TAEKWONDO guide l’homme vers la bonne voie, comme un soldat qui est heureux de ne pas avoir à utiliser son arme meurtrière, le Taekwondoïste fait continuellement du Taekwondo dans sa vie de tous les jours. L’arme fatale en Taekwondo n’en est qu’une infime partie. D’un autre côté, il y a une multitudes d’armes fatales cachées dans la vie et dans les mots. Si vous ne les rejeter pas lorsqu’il le faut, vous risquez d’être blessé. Pourquoi dit-on que l’on doit tout abandonner pour atteindre le Taekwondo ? Parce que la vie est l’instrument fatal.

Voulez-vous atteindre le Taekwondo parfait ? Alors, chercher tout du Taekwondo et de la vie. Et lorsque vous aurez tout trouver, abandonnez tout au même instant. Vous aurez finalement atteint le TAEKWONDO parfait.

Chapitre 61


Commencer l’entraînement en suivant un modèle

Commencer est d’avoir à moitié terminé.
Mais une fois commencé, une bonne fin n’est que la moitié du chemin à faire.



Nous sommes tous différents les uns des autres. Nos corps, nos habitudes et nos mouvements son différents. Et nos modes de vie et notre façon de vivres sont aussi différents les uns des autres. Mais la façon de s’entraîner en Taekwondo ne diffère pas d’une personne à l’autre. Comment se fait-il que tant de personnes différentes commence leur entraînement en Taekwondo de la même manière ? De façon général, c’est l’homme qui au tout début crée la distinction entre les choses en fonction de ce qu’il désire alors que la non-distinction représente l’état par lequel le monde existe, et que finalement la pensée éclairée de l’homme fonctionne. L’homme sait que tout est différent par lui-même et est conscient que toutes ces choses sont les mêmes au début et deviennent différentes par la suite.

Il est naturel que le bon entraînement en Taekwondo ne soit pas contraire au principe qui régit toute chose. Ainsi, tout comme un bébé qui vient au monde qui se différencie d’un autre en devenant de plus en plus vieux, chaque homme début son entraînement en Taekwondo de la même manière, pour ensuite devenir différents par l’entraînement. Dans l’ensemble du processus, s’entraîner en Taekwondo ne signifie pas d’apprendre un mouvement du début à la fin, mais plutôt de quérir le TAEKWONDO en « suivant » cette formalité. Conséquemment, apprendre le Taekwondo ne consiste pas à imiter quelqu’un, mais plutôt de le faire mien. J’imite les mouvements des seniors sans toutefois les copier. À chaque mouvement, et dans le flux de chaque mouvement, je pense avec mon cerveau, exécute mes propres actions dans ma propre entité. Ainsi, même si j’apprend de mes maîtres et seniors, il s’agit plus pour moi d’emprunter une expérience passée richissime remplie de sagesse afin de former mon esprit. Puisque je connais cette dualité qui veut que je sois comme les autres et aussi différent d’eux, je sais que je peux apprendre et ce que je dois apprendre. Et, je le fais. Ceci est le chemin.

Ce processus d’entraînement en Taekwondo débute dans le Dojang pour ensuite s’étendre au reste de la vie. Au début, j’apprends par ceux qui sont meilleurs que moi, puis, j’apprends également de ceux qui sont pires que moi. Le Taekwondo ne perd jamais son fondement lors de cette création imitative, parce qu’il reste toujours vivant et concret. Il ne s’agit pas d’accepter entièrement le Taekwondo, mais plutôt de me changer afin de supprimer mes défauts et de me positionner sur une image parfaite. Chaque changement peut être modifier parce qu’il contient ce qui ne change pas.

Chapitre 60


Le monde entier qui me ravie

Il n’y a que l’esprit humain qui est bienveillant, alors que la nature ne s’en fait jamais.
C’est pourquoi on l’appelle « Nature ».



La rugosité d’un flanc de montagne souffre par lui-même alors que la paix règne pour ceux qui ne la grimpent pas et restent à côté ou au pied de la montagne. Il y a des personnes confortables qui se reposent à côté de celles qui sont accablées parce qu’elles courent sans cesse sous un soleil torride. De la même manière, vous trouverez des attraits confortables accolées à la douloureuse discipline transcendentale du Taekwondoïste. Pourquoi le Taekwondoïste s’efforce-t-il à vivre cette douloureuse discipline transcendentale ? Parce que la paix est un autre visage de la voie qui même à la mort. La vie demeure le principe par lequel nous restons éloignés des morts, parce qu’elle est continuellement en changement et en activité. La tension qui accompagne se changement est la douleur. La vie lutte pour elle-même.

Le Taekwondo tient ses racines dans un endroit situé entre la vie et la mort. Il est le filet qui entoure la parois externe de l’ensemble de la vie. Ce filet n’a ni intérieur, ni extérieur. Le Taekwondoïste sort à maintes reprises du filet, afin de recommencer à un nouvel endroit à l’intérieur du filet. Le Taekwondo implique l’évasion des frontières qui séparent la vie et la mort vers la vie, ce qui demande la transcendance de cette relation dans son ensemble. Le Taekwondoïste poursuit son périple de vie en la transcendant. Il transcende l’intérieur de la vie.

Pourquoi ce filet qui ressert la vie n’a ni intérieur, ni extérieur ? Pourquoi le Taekwondoïste se bat-il aux frontières de la vie et de la mort ? Parce que le monde qui détient le Taekwondo s’y oppose au même instant. Inversement, l’homme vit dans un monde avec lequel i se bat. Face à mon affrontement personnel je suis l’autre et l’autre est moi. Le Taekwondoïste fait partie du monde par sa propre vie et se bat contre ce monde. Les manières et les types de combats qui lient le Taekwondoïste et le monde sont infinis. La vie est le combat que l’homme ne peut éviter tant qu’il est en vie, et où l’homme qui fait du Taekwondo y plonge jusqu’au bout de ses limites en se transcendant à l’intérieur de la vie. Il y expérimentera le royaume où le Taekwondo est et accepte la vie avec ravissement. À chaque fois que le Taekwondoïste brise cette limitation, il élargit petit à petit son royaume existentiel.

Le processus de l’entraînement en Taekwondo est une version condensée du processus de la vie. QU’est-ce qui nous tiens en vie, malgré toutes ces souffrances ? Seulement votre volonté de vivre. Et il n’y a que votre volonté qui vous permet de continuer à vous entraîner dans le but de dépasser vos limites. Se dépasser implique de faire un pas de plus en avant, et avec plaisir, vers la solitude infernale qu’implique de se fixer un objectif plusieurs pas en avant, plus difficile encore que d’escalader le précipice qui vous sépare d’un autre vous qui y serait en haut, et, le faire pour vous même. Le Taekwondoïste qui poursuit son entraînement avec ascétisme ne peut le trouver plaisant que dans la mesure où il résulte de son propre choix.

Le Taekwondoïste ressent et comprend que la plaisir et la douleur sont les deux côtés de la même chose. La souffrance et le plaisir se fondent l’un dans l’autre dans un processus qui lui permettra de surmonter ses limitations. Cela exprime le caractère émotionnel du Taekwondo. Toute vérité importante est usuelle et ceux qui n’ont jamais expérimenter la douleur ne peuvent connaître ce qu’est le vrai plaisir, alors que ceux qui ont souffert d’une sévère défaite peuvent jouir des vrais plaisirs de la victoire. Même si je ne vois que des murs à défoncer, je dois les briser et aller de l’avant. Il est toujours douloureux d’aller au-dessus de ses propres limites, mais je dois tout de même les surpasser. Ceci est le visage de la vie qui habite le Taekwondo. Lorsque vous le réalisez de la bonne manière, cela est plaisant. Ainsi, vous verrez le plaisir dans le monde entier.

Chapitre 59


Entrevoir les horizons au delà de que je peux voir



Le processus de la pratique du Taekwondo nous mène au dépassement de nos propres limites. Dépasser ses limites signifie l’entrée dans le processus transcendental de la discipline. Il y aura toujours peur, douleur et tentation à l’excuse dans ce processus, ce qui demande patience et volonté pour les surmonter tous. Ils caractérisent tous le processus d’édification. Renforcir votre corps, entraîner votre esprit et apprendre le Taekwondo sont un ensemble indissociable.

Pourquoi le Taekwondoïste doit-il toujours s’entraîner dans la douleur d’une discipline transcendental ? Parce qu’elle détient l’infini qu’incarne la vie. Il n’y a pas de règle dans la vie. S’il y en a, ce sont simplement les règles de la nature, que l’homme ne peut de toute façon transgresser. L’infini de la vie représente le côté martial ( ) du Taekwondo. Il n’y a pas de règles pour le Taekwondoïste qui fait face à son adversaire et qui est aux frontières de la vie et de la mort. Il ne se rattache qu’à son niveau de transcendence qui le pousse à gagner cette bataille contre son adversaire. Il n’a aucune connaissance des astuces démoniaques et des tactiques imprévues que l’adversaire va adopter. Aucun plaidoyer ne tient après la mort. Ceci est l’aspect sans fin du Taekwondo.

Ainsi, cette infinitude du Taekwondo génère l’attitude qui nous pousse à obéir aux règles de la compétition. L’Homme qui ne peut surpasser son adversaire avec fair-play et en respectant les règles de compétition, ne pourra le surpasser dans un cadre où il n’y aurait pas de règles. Le fait qu’il transgresse lâchement les règles en compétition veut dire qu’il ne pourra éviter la mort dans un combat à finir. Les règles de compétition sont du cru de l’homme. Elles existent par égard à ce que l’homme veut faire, i.e. protéger l’homme durant le combat. La nature n’a pas cette intention de protéger l’homme. Le Taekwondoïste se dégage de la fragilité de la mort et de l’angoisse de la défaite par la douleur transcendental de la discipline. C’est son choix.

Ses limites personnelles reflète sa conception de la réalité et des frontières qu’il s’impose. Le côté limitatif de la réalité lui demande de grandir à chaque fois qu’il la surpasse. L’ensemble de ce qu’un homme peut réaliser dépend de sa grandeur. Ainsi, même s’il existe certaines contradictions lorsqu’un homme va au-dessus de ses limites, cela reste toujours possible pour le Taekwondoïste, à cause de sa volonté, son courage et sa patience, résultat de sa révérence face à la vie.

Par ces expériences le Taekwondoïste vient en contact direct avec un aspect très positif de l’essence humaine, et inversement devient un aspect contradictoire quant il s’agit pour lui de saisir ses propres limites dans la pratique du Taekwondo. Et puisqu’une de limitation devient plus grande à chaque fois que le Taekwondoïste s’entraîne, ce dernier doit faire face à cette même limitation à chaque fois qu’il veut la surpasser.

À travers la pratique du Taekwondo, le Taekwondoïste change et au même moment, préserve ce qu’il est. Ainsi, l’entraînement es Taekwondo répond au même principe de qui se passe dans la vie de tout être humain. Il implique à la fois l’objectif et le processus par lui-même. Toute la signification de la vie, le vrai plaisir, la force absolue, etc. , sont partie imminente de cet ensemble que forme cet objectif et le processus lui-même. Et, ils sont en même temps dérivatifs.

Conséquemment, le processus d’entraînement, quel qu’il soit, peut être divisé en 2 étapes ; le premier consiste à atteindre ses limites, tandis que la seconde consiste à les surpasser. On ne peut discerner ces deux étapes l’une de l’autre.

Les limitations personnelles peuvent être caractérisées de multiples facettes et c’est l’ensemble de leur l’interaction qui forment la situation limitative. Chacune d’entre elles peut briser l’aspect limitatif tout comme la pierre que l’on foule qui peut briser la situation entière. La situation limitative complète représente ma rencontre avec le Taekwondo et mon éternel adversaire.

Dans certain, il nous semble que certaines situations limitatives sont insurmontables que par la seule force de la volonté. Par exemple, que feriez vous dans le cas où vous ne pouvez réagir assez rapidement à un signe ? Il n’y a qu’une méthode afin de surmonter un situation limitative, puisque votre personne est un ensemble, et que vos limitations le sont aussi, donc se surmonte les unes comme les autres.

De cette façon, je pratique plus de mouvement avec des réactions simples afin de surpasser mes limites. Et, j’atteins un état de tranquillité d’esprit et de contrôle de ma vie à travers ce processus de surpassement. Par la suite, je peux être heureux face aux techniques mortelles.

Chapitre 58


La corde qui tient le collier de perles



Lorsque l’homme fait du Taekwondo doit avant tout comprendre le sens du Musul. Lorsqu’il pratique ses techniques en vue de comprendre le processus du Musul, et s’Il accède à un niveau plus avancé où il fait de la technique pour la technique, au lieu de faire de la technique dans le but d’atteindre un certain objectif, alors il comprendra Muyae. Il est un expression et un art. Finalement, lorsqu’il réalise que Musul et Muyea ne sont pas différents l’un de l’autre, et qu’il reconnaît qu’il existe quelque chose au dessus de la distinction, et que cette chose ne diffère en rien et qu’elle est commune à toutes les vérités, alors il comprendra Mudo et l’ensemble du Taekwondo.

Le Taekwondo a plusieurs visages et conséquemment plusieurs techniques. Ainsi, vous essayez l’une et l’autre. Vous réalisez ainsi que tout est identique, mais en même temps que vous devez poursuivre votre but. Le « KI » doit accorder le sabre et le corps en kendo, tout comme le « KI » doit accorder les pieds et les mains en Taekwondo. La contre-attaque en Tai Chi Chuan qui accueil l’attaque de l’adversaire dans son mouvement circulaire correspond à une contre-attaque coup de pied arrière en Taekwondo, et le principe par lequel la balle est frappée avec la force élastique des hanches en volleyball répond au même principe que l’exécution d’un Dollyeo Chagi qui demande aussi de tourner les hanches.

Ainsi, je réalise qu’il est toujours mieux d’exécuter convenablement une technique plutôt que d’essayer l’une et l’autre, puisqu’une est suffisante par elle-même. On ne peut maîtriser une technique que par plusieurs répétition et pratiques, et chacune d’entre elle a sa limite à un moment donné. Lorsque vous en maîtriser une, vous pouvez appliquer le même principe une autre. Cependant, il est difficile de réaliser ce principe avant d’avoir essayer ces différentes techniques.

Chapitre 64

L’unité et le néant finissent ensemble l’un dans l’autre « SVP Expliquez plus en détail. » ….  « il fait un sourire paisible » Le ...